Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

20 mars 2013

en fait, pardon

c'est aujourd'hui, c'est maintenant, c'est immédiatement, pardon, la saison c'est, comment avons-nous pu la retarder d'un jour, comment avons-nous pu envisager d'attendre, en fait, pardon pour l'erreur, mais nous avions du chargin entre temps, choisissons plutôt une façon de fendre le présent avec l'imprévu,  enterrons les mauvaises raisons d'être triste, elles sont mauvaises mais le chagrin bon, ravalons l'estomac lourd, cette soirée de merde, ce trajet de merde, cette giboulée de merde, cette journée de merde, ce coup de fil de merde, ce pass électronique de merde, ce trottoir de merde,  il y a quelque chose de pourri au royaume de nos répétitions, de nos croyances, de nos souvenirs, de nos absences, il y a quelque chose de pourri dans le royaume de ce après quoi l'on court avec des jambes invisibles. je, je, je, je, je ( creuse )

regarde le ciel au lieu de machônner la drogue du manque de quoi ?

il y a ce qui est là, ceux qui sont là, ceux qui parlent, celui qui écoute, celui qui danse, ceux qui marchent font l'amour, préparent le
il y a ce qui est là, rond, plein, existant, imparfait, printanier,
aimons l'anatomie de cela.

 

photo 1.JPG

photo 2.JPG

photo 3.JPGcoeur évidemment.

photo 4.JPG