27 août 2009
parfois seulement
L’orage c’est le ventre qui gronde. La pluie était orgiesque, le ciel suffisamment gris pour qu’il me tarde de chausser mes baskets rebondissantes. J’avais lu l’après midi-même et le poète disait, le gris couleur plurielle.
Un type me croisait à ce moment là en proposant à mes seins de concourir pour le meilleur t-shirt mouillé. J’eus l’aplomb inespéré de rire aux éclats.
18:50 | Lien permanent | Commentaires (1)
13 août 2009
hier encore
Là bas je pensais frontière Je pensais deuxième peau Je pensais deuxième peau morte qui trahit, qui laisse place Je pensais que l’histoire parfois ne nous pèse pas assez lourd à quelques uns d'entre nous Qu’elle nous laisse en paix mais aussi trop légers C’était : pourquoi t’es revenue ? pourquoi tu as retraversé ? C’était : qu’est-ce qui te fait pleurer autant dans le gris des immeubles ? Qu’est-ce qui te fait frisson lorsque le haut-parleur crache puissamment la complainte du muezzin ?
10:59 | Lien permanent | Commentaires (3)