14 mai 2008
sans quoi il fait trop sombre
Nous sommes des êtres voilà. De petits êtres de lumière. Il a suffit que reparaissent, surprise, les quelques feuilles qui manquaient aux arbres, pour que nous ne nous manquions plus à nous-même.
On se demande toujours ce qu’il en aurait été si le printemps n’était pas revenu sur ses pas. Dans quel genre de gris nous serions- nous oubliés ? C’est une question inutile puisqu’à présent la place est chaude, pleine d’épaules nues et de cheveux. Tout ce qui était caché se dévoile à nouveau, le voit-on mieux pour autant ?
Je pédale. Je ne cesse de chanter, ce sont les airs des étés qui tout à l’heure nous rendaient nostalgiques et qui dialoguent si bien, aujourd’hui, avec le temps qu’il fait.
Prenons provision, sans le penser, sans le faire vraiment, mais remplissons les poches, pour, on ne sait jamais, un futur hiver qui aurait l’idée de revenir. Lui aussi.
12:04 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
ah oui alors ! remplissons nos poches pr faire face à ce foutu hiver qui a toujours l'idée à 1 moment donné de revenir ... mais qd on le sait, en fait, je trouve que l'on supporte de mieux en mieux le froid ...
.......merci pr tes petits messages lumineux
Écrit par : mariva | 15 mai 2008
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