02 juillet 2008
rattrapée au vol
Il y a comme ça une bonne dizaine d’odeurs qui ramènent illico aux étés de l’ enfance. Parmi elles, le bitume chaud que l’on vient d’arroser et le mélange de caoutchouc et de synthétique des balles de tennis. Les deux ont été servies sur un plateau, tour à tour, ce matin. Ni une ni deux, parachutage immédiat quelques quinze années derrière, dans l’allée d’arbres d’un petit club de tennis modeste où les enfants roulaient à vélos et se cognaient aux grillages. Où leurs peaux collaient aux chaises en plastique pendant que leurs sacrés pères refaisaient le monde en comptant les points.
On ne mesure pas à quel point l'enfance est loin
19:39 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (0)
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