12 mai 2009
les pointillés
je regardais les lumières intermittentes. celle pas bien réglées, celles hésitantes. je regardais les diodes s'allumer et s'éteindre. Je me souvenais du phare, dans l'enfance, qui passait une fois dans la minute, suffisamment près pour éclairer la serrure et entrer.
je faisais l'éloge secrète des choses impermanentes, comme elles étaient fragiles et belles. Comme il fallait coûte que coûte les croire à jamais terminées pour goûter à leur renaissance.
Je savais qu'ils s'agissait là d'une des principales choses qu'il me fallait apprendre ou inventer
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