25 septembre 2009
Derrière DECEMBRE je ne cours toujours qu’à une jambe.
Derrière septembre, j’attendais la fin, le bon numéro, en observant précisément les aléatoires de mon cœur.C’était bâtard et évident d’être née en automne, je le réalisais tous les ans un peu plus.Je n’avais qu’une saison en moi.
Le seul impératif n’est-il pas de photographier le gris ?
Entre le soleil et la pluie, souffrir et se réjouir de la fragilité du temps. Ne savoir pas compter sur ses doigts les heures qui séparent marrée haute de marrée basse. Tenir au monde par un scotch usé.
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