14 décembre 2009
#4 D’être sans le décompte, partis.
Nous n’avons rien oublié du début du monde
Rien des débris
qui ont fugué
Semé les chiens errants,
sans la route, les cailloux
Soufflé sur le bruit poussiéreux des machines
Soudé à nouveau les brisures de verre,
Pansé la sourde disparition des choses
Malgré les yeux et la fatigue des os
et le temps étiré à ses frontières,
son front.
Plus aucune mémoire vive à l’horizon des fous
19:01 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (0)
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