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13 avril 2011

cest pas qu'on crie pas, qu'on souhaite pas

Tout ce mouvement autour de nous. Ce bruit qui nous arrive de plus ou moins loin. Tous ces chocs, entre le présent l’histoire et le futur. Toutes ces situations qui nous sont étrangères mais dont nous pouvons, devons même, tirer des réflexions à nos propres affaires. Tout ce tumulte du monde nous empêche de loucher sur notre nombril. Mais puisque nous serons bientôt amenés à voter, amener à exercer le précieux et dangereux job de citoyen, faîtes ce que cela remue nos méninges, que cela mette en mouvement nos corps, faîtes que les autres ne se rebellent pas pour rien. Faîtes que le printemps, nous fasse éternuer d’idées, c’est pas qu’on crie pas, qu’on souhaite pas.

Commentaires

Bonnes vacances, à vous, Marie.

Écrit par : immemory | 22 avril 2011

Humblement, et fraternellement :



Décembre

Les mots perdent, généralement, leur sens durant le mois de décembre,

Les premiers signes peuvent être entrevus aux alentours du 3ème jour.

Par de petites frictions, des laps de temps insignifiants avant la réponse,

Celui qui a l'oreille peut remarquer que quelque chose est inhabituel.

Mais, comme de bien entendu, on attend avant de se prononcer, hélas !

Car ce répit est de ceux qui ouvrent le doute, le nourrissent à l'aveugle.

Pris à temps on aurait pu se mettre d'accord sur les points importants,

Mais il fait froid, et quiconque le nie ne fait qu'envenimer décembre.

Le temps, quoi qu'on en dise, n'est pas à se laisser aimer, non plus qu'aimé,

De doigts froids entrecroisés il n'est jamais rien sorti de bon ou de rouge.

Et les mots de plein champs, de chaud mois de juin et de tonnelles offertes

Ne sont rien. Le sens se rétracte comme chemin et promenade oubliés.

Épaules de l'un et l'autre à distance, un laps de temps avant la réponse,

Pour ainsi dire on s'interdirait même ce mot que l'on accuse, naïvement.

Et puis le petit malaise réapparaît, un jeudi matin, à la suite d'un autre mot,

Il parlait, peut-être, de nouvelles résolutions ou d'un secret partagé.

Quoiqu'il en soit, il avait un goût de liqueur et de débauche, rouge,

Avec les bords tranchants. De nature à ne pouvoir être oublié, impossible.

Et ce mot, effilé comme l'abandon, ouvre l'incompréhension de décembre.

Les mots, généralement, perdent leur sens durant le mois de décembre.

Écrit par : Merlin | 14 mai 2011

je me suis retirée de la vie politique avec l'autre

Écrit par : Ema | 04 juin 2011

Les commentaires sont fermés.