24 septembre 2011
si d'air - bout 2
Je mets un pied le long du poteau,
je mets l’autre plus haut sur le même poteau,
les mains grattent la ferraille, la ferraille gratte la peau,
Tu me ronges ou quoi?
J’augmente les pieds plus haut plus haut.
Je dis : une fois sur le fil, le vieux fil du vieux fou, je trouverai l’air qu’il y a laissé.
C’est l’injustice que personne ne le respire plus, le gâchis dégueulasse.
Moi je m’y colle je dis, au cas où que de l’air serait resté en stock,
pas respiré par l’acrobate,
mais qu’il avait en projet de,
un air qu’il aurait mis dans ses poumons si il y avait été encore,
moi je m’y colle,
j’y monte,
qu’en mes poumons y’aurait forcément une place, que dis-je ?
de jolis tuyaux.
19:30 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Grimper l'oxygène comme un poteau télégraphique...
Écrit par : thoams | 26 septembre 2011
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