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24 mars 2012

a force de l'entendre

La première fois que je l’ai vu je crois, j’ai dit, tiens cet homme est grand. Il est plus grand, que grand comme ça, en passant. Il est particulièrement grand je me suis dit. La capuche bleu marine, qu’il a relevé sur sa tête, coupe son front en deux, un bout couvert et l’autre au vent, même son front, c’est dingue l’espace qu’on y trouverait…. Je me suis dit cet homme est plus grand que les hommes grands en général et j’ai bien aimé.

Il regardait la mer à ses pieds, comme les autres  et le ciel au dessus de lui comme les autres  Puis il revenait à ses pieds, comme souvent les autres, et relevait la tête, comme les autres, tout  autant
Sauf que de son poignet partait un fil, et que le fil si on le suivait vraiment, menait à un carré de toile souple et coloré. Que la toile prenait le vent selon des dessins que j’aurais peine à refaire. Ca lui faisait comme un chapeau mouvant, vivant au gré des courants d’air…

La deuxième fois que je l’ai vu, il avait enlevé la capuche, et son front tout entier baignait dans la lumière. Le gars criait, si au moins ils savaient. Le gars criait, si au moins ils savaient que je suis vivant, et que chaque jour je danse au bout des cerfs volants. Le gars criait au delà de nous. Bien au delà.

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