13 septembre 2012
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puisque personne n'envisageait l'exil autrement qu'avec une grenade entre les dents, autrement qu'en faisant exploser en fragments ce qu'il restait de l'individu, puisque personne ne pensait qu'il restât quoi que ce soit de l'individu, puisque l'exil devenait vacance souterraine, vacance rêvée, vacance, latence, immersion lumineuse, puisque l'exil lui même ne savait plus contenir sa violence.
alors on dégoupilla la grenade avec la bouche.
11:13 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
On entend les pas, cette marche forcée.
Écrit par : migueldap | 21 septembre 2012
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