Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

09 novembre 2012

bande annonce.

Si on veut, sept buildings non alignés, des édifices résistants, gueulards. Avec des trous dans l’horizon.
Si on veut : une entrée de saloon où des femmes à barbes fument la pipe, avant de t’offrir non pas leurs  culs mais leurs souvenirs


et leurs sourires si t’es gentil.

 

Si on veut encore : la ville est un western sans date, dans lequel on remplace les flingues à la ceinture par dix poèmes griffonnés dans des carnets, prêts à être dégainés en cas de pénurie d’ambiance.

Si on veut : on laisse une trainée de poudre sur la ligne de tramway. Quelques évidences, quelques idées toutes faites dégommées à la main, comme les boites de conserve sur stand de fête foraine.
Tout doit disparaître.  

 

 

 

Si on veut, le générique ne commence que trente minutes après le début du film, et les héros font baisser leur taux de testostérone. On se la joue western tranquille. Finis les combats de coqs à la sortie du billard, on se la joue bowling-dans-la-douceur-du-soir, on admire les belles courbes, on admire les cambrures, les trajectoires parfaites et la musique des quilles qui s’écroulent. On se la joue admirateurs de la nature dans la douceur du soir. ok ?
Voilà, l’image arrive, bande d’impatients. Il sera tard tout à l’heure, vous replacerez le châle sur les épaules de la belle, vous ferez battre les portes du saloon, et sentirez planer une petite odeur de whisky. Vous la prendrez par la taille, vous marcherez, vous, vos amis très chers, et leurs belles respectives jusqu’à ce que le soleil rouge vous remplisse les yeux. Vous aurez chaud aux joues. Voilà l’image bande de chanceux. Générique.

 car6foret .JPG

Les commentaires sont fermés.