Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

19 novembre 2012

sexipolaroidafternoonbeforecomingsoon

Il y a suffisamment de voitures qui passent pour que la chambre soit régulièrement baignée de lumière. Elle a les yeux très grand ouverts. Cela s’annonce comme ça. Ses yeux vont restés grand ouverts une bonne heure durant, quasiment sans cligner.  Le corps de son amante alourdie par l’amour, passé dessus, dessous, entre, dedans, l’amour est passé lourd. Le corps alourdi de son amante, qui monte et descend, selon un rythme qu’elle aurait voulu elle-même, inventer, inscrire sur une partition. Il faut que d’autres le fassent pour se rappeler qu’on l’aurait fait. Nous l’aurions fait, il eut fallut qu’on l’invente. Son amante dort en respirant.


Sur les murs, dans cette chambre dans cette nuit, il vient de se peindre, une série d’arc en ciel très naïfs. Avec les couleurs habituellement accolées par les enfants dans les cours. C’est à dire, souviens-toi, du bleu, du vert, du jaune, du violet, du orange et du rouge.

Il y a quatre murs et une porte, il y a cinq arc en ciels. Elle vient de faire l’amour avec cette femme, et c’était mieux que bien c’est à dire vivant. Elle regarde partout ailleurs, là où ses yeux ont leur habitude. Là où habituellement elle s’appuie, pense à son avenir. Là où habituellement le film se projette sans accroc, l’avenir radieux, habituellement, elle regarde l’avenir qu’on lui raconte, elle s’en saoule et s’évanouit repue.

Cette fois les yeux ne se fermeront pas, les arcs en ciels dégoulinent en peinture, le corps de son amante, lourd, dicte l’abandon des formes admises. Les arcs en ciel coulent le long du mur, et c’est un délice que de voir les couleurs enfin se mélanger. Un délice que de voir, enfin, naître des teintes nouvelles.

Commentaires

A 3 minutes prés....

Écrit par : rebelle et vulgaire | 19 novembre 2012

'''Nice.


cx

Écrit par : cx | 20 novembre 2012

Les commentaires sont fermés.