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14 février 2013

je suis si peu électricienne, un fruit juteux et jouis à l'ancienne.




à deux corps bâtis et cernés, qui se sont, sur la place Tahrir, l’espoir était à son comble, roulé une pelle devant l’armée. à deux épaules fines et jumelles, apperçues sur l’avenue Didouche main dans la main, ne disant pas le secret qui le soir les unit. à trois bouches rouges, défaites avec la pluie, et bougeant de désir au sommet de rien. à cette pair de fesses caressée pour l’aube. à un ventre chaud et des cheveux dessus. à tous les commerciaux qui ont parié sur les cœurs en vitrine,

pour eux le poème relu  :

Deux.

il dit ça : 

là où chacun est bave et bosse j’en sais un qui a même force.
là où tous n’ont que vains espoirs, j’en sais un qui a même pouvoir.
là où tout n’est que rouille et rance, toi seul, tu es de même essence.
que moi.

trois juillet mille neuf cent vingt quatre.marina tsvetaeiva.



Commentaires

"Pourtant vous dénudez si bien les fils ..."

Écrit par : kolia | 18 février 2013

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