19 février 2013
new york, février 1970, on écrit
________avec du rouge je fais du bleu, et des parfums doubles croches et avec du vin je fais des tapis des bambous, je fais du rouge avec du bleu ( comme je peux, comme je veux et vice versa ) , les vitres ont déposé un baiser sur ces fleurs de marronniers. J’efface le bleu vide des ombres, j’efface les paupières ravagées par la boue, j’efface un coin de terre, j’efface les immeubles de peau, j’efface les espaces lointains, j’efface le bleu délicat du temps greffé sur la chair, je suis l’aura bleu phosphorescente qui vous guide dans cette forêt pétrifiée, je suis la neige courageuse, je suis ce balcon désert, je suis prisonnier de l’hiver et du gris, je suis l’étincelle bleue qui arme la conscience dégelée, je suis le cri ardent au pays des grands espaces, je suis le film bleu dansant dans les yeux lavés de la fièvre, je suis au monde prisonnier de cette société carnivore, je suis celui qui fera l’inventaire de la vie et de la mort_________ claude pélieu
19:16 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
"Avec du rouge, les grands espaces,
Elle fait du bleu et de l'hiver.
Avec du rouge, elle efface et confond l'horizon,
elle fait quatorze ans, emmêlés de larmes bleues.
Avec des fleurs de musiques pétrifiées,
jusqu'aux seins arrondis, elle efface sa taille.
Elle fait du bleu pour les guider,
tout dépend de souplesse, et vice et versa."
Écrit par : Kolia | 20 février 2013
"Des ombres ... les immeubles ... les vitres ...
qui arme ... Je suis le cri ... du temps ...
prisonnier ..."
Écrit par : Kolia | 20 février 2013
Bonjour,
Je réitère le message laissé sur Facebook : "Kolia" pourrait il/elle transmettre l'info ?
Merci à vous
Catherine
Écrit par : Martinez Catherine | 15 octobre 2014
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