21 février 2013
outre nuit
cette éthique à tenir la contradiction en soi, je la tiens, faire la funambule même si le mot à la gueule d'une publicité ringarde, je le garde, garder le corps sensible et humble et laïc, incarner la conscience de la conscience de la conscience de la conscience, et tout léger cependant, en danseuse, dans la côte, la scelle trop haute pour toucher les pieds par terre, laper le soleil avec la langue, d.i.r.e.c.t.e.m.e.n.t s.u.r. l.e s.o.l.
dépasser le vertige propre de l'humain, le chérir aussi, ce vertige qui est preuve de pesanteur sans quoi tu tombes et d'autrement plus haut.
trouver des tiers, et des passages dérivés quand l'énergie vient en gros nombre.
filer le soir, en chassant de sa tête les quelques fumeurs de crack, une bobine au bord de la fenêtre, la où la ville tend forcément vers le bleu, une bobine de coton doux. et même si ce mot a la sale gueule d'une publicité. une bobine de coton doux. outre la nuit.
09:47 | Lien permanent | Commentaires (2)
Commentaires
"Il y a fort longtemps, il y eut un pas, un autre pas, juste un pas de plus,
outre route, outre jour,
et voici que je basculais dans une rouge nuit rouge.
Depuis ce jour, à l'ombre, je marche dans ce vent glacé qui a tant effacé,
en attendant ce pas, cet autre pas, juste un pas de plus,
outre route, outre nuit,
et voici que je basculerais à nouveau ...
Une route rouge troue mon âme, outre jour!
Le bleu, lui, unit ma bulle, outre nuit!"
Écrit par : kolia | 22 février 2013
"Entre l'infiniment grand et l'infiniment petit ... Vertige!"
Écrit par : kolia | 22 février 2013
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