18 mars 2013
Nous, qui n'avons pas à mourir ce soir. Ni demain. Allons en cuisine.
et tout en mâchant lentement ( c'est le secret de la longévité )
racontons au hibou le début d'Antigone.
tout le monde sait que tout le monde meurt à la fin, sauf le hibou.
la tragédie a ses avantages qu'il ne faut pas bouder au petit déjeuner.
je te regarde, va pas te noyer, idiot.
13:45 | Lien permanent | Commentaires (4)
Commentaires
Extrêmement bien lu. Détail : malgré un défaut de prononciation datant des années 80, il faut dire non pas eueueueudipe, mais ééédipe, comme fétus, ésophage, etc... A part cela, très bonne diction, très juste.
Écrit par : collignon | 18 mars 2013
j'étais mal réveillée j'avoue. et en une prise souvent mes vieilles habitudes des années 80 sont tenaces. ( merci ) ( pardon pour oedipe )
Écrit par : mariemarie | 18 mars 2013
oh ! .... http://www.franceculture.fr/emission-fictions-theatre-et-cie-antigone-de-jean-anouilh-2013-03-17
(envie de thé, merci pour la lecture et le hibou de bon matin)
Écrit par : laurence | 19 mars 2013
Je sais ce que tu penses le Hibou, dans tes bulles ... je lis : " Et si la mort n'avait jamais été une punition ?"
Bien sûr ... Bien sûr ...
Mais alors, que dit ta sagesse à cela ... Quand Marie pose ses lèvres au bord de ton bain ...
Qui donc est punit ???
Écrit par : kolia | 20 mars 2013
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