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24 mars 2013

ta gueule

Tu reviens, tu corriges, tu dis « deux parties finalement, et un bon pour un cocktail ». Il vérifie un instant que tu as l’âge que tu as sur ton front, puis te tend le ticket, il n’est pas contre te voir saoule. Tu approches du terrain. Tu t’assois à la table haute, tu appuies sur le bouton qui relance l’écran. Tous les points, les calculs à zéro.
Ta coéquipière est une biche sublime. Tu l’as trouvée tout à l’heure, manqué de la bousculer sur la départementale, elle s’est figée dans tes freins. Elle a pris froid, tu es sortie de la voiture, les phares éclairant l’écorce des platanes, elle ne bougeait pas. Elle était debout. Figée mais vivante. Un peu abasourdie par l’accident qui n’avait pas eu lieu. Pas effrayée, ni une ni deux, tu l’avais hissée sur tes épaules, ta robe ? rien à craindre et tes jolis talon, tu l’avais déposée sur la banquette arrière.
Elle était confiante et molle et lourde : ok pas de problème.

Désormais vous êtes là, dans le grand hangar, prêtes à jouer vos deux parties de booling. Vous êtes deux biches, toi la humaine, elle la animal, le type apporte le cocktail.  Tu lui souris, tu envisages le strike ou rien, c’est normal. Tu es royale. Demi déesse. J'aime ta gueule de Marylin.

 

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