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26 avril 2013

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Pour le soleil sur le coriandre sur Barbès et avant l’heure. Merci.
Pour l’irréelle virée de chats, dans les gouttières des banlieues bleues, sous le sax bienveillant de Coltrane.
Pour les affaires jugées et pas classées et rejugées et pas classées. Pour la surprise du dialogue, et l’évidence des épidermes. Pour la danse évidemment, et le mix qui dérange. Pour toutes les tables posées sur tous les tréteaux. Pour les descentes à vélo dans les rues des enfances.
Pour l’affirmation, la contradiction et le doute et la salade entre les dents. Pour l’entretemps, et la lenteur des rêves à décanter.

Pour le mur doux, le mur solide, le mur mou du son. Pour ceux qui les dépassent en les escaladant. Pour l’escalade.

Pour la timidité vengeresse, pour les mots hyper bien gardés, pour le recueil jaune, le livre jaune, le cahier jaune, et le papier chinois.
Merci pour les sous-sols, à ceux qui, marteaux piqueurs ne voteront pas. Pour le gaz, l’électricité, le chauffage, l’eau potable et le toit. Pour l’escalier. Pour toi. Pour l’escalier. pour toi. Pour le carton, la relecture, la reliure, et les photos. Pour le crew, décidé, décidément farouche, seins nus, feutre noir, sans bandoulière, sans slogan, pour le combat vicé au corps. Pour tous les poscas, merci.
Pour le sommeil calme sur le ventre calme. Pour les siestes, les combats calmes. Les siestes calmes et les camions. Pour le poème très court.
Pour le souffle très court. Pour la rage à défendre un futur un peu bien. Merci.





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