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05 juillet 2013

||| on veut comprendre comme jouir

Je veux comprendre comme jouir, à front ouvert, en lumière blanche et sans comprendre. Je veux que le savoir se conjugue à l’intime, et qu’il devienne, en un clin d’œil, si digéré, donc indicible. Je veux que le silence soit plein et qu’on cesse de le craindre. Je veux que le langage ne soit pas un écran opaque, ou alors très très tactile. Je veux continuer de trouver excitante la part de futur sur laquelle ouvre une image. Je veux croire à l’orage derrière la fenêtre, et redire qu’une maison chaude, hiver, comme été, comme printemps, comme automne, une maison qui laisse la liberté de se risquer au froid de dehors, est la condition sine qua non pour penser. Au sens propre comme au sens figuré.

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Commentaires

Petit poème pour Marie

peut-être qu’au fond la sagesse ultime
est de se laisser crever dans la rue
- sous le soleil et dans les ruines –
de cette prétendue civilisation
(ouvres tes chakras,
paies-toi un miles de bonheur pré-formaté
en zone parapsychologie chamanisme hindou)
- développement personnel pour mendiants -
hey mec t’aurais pas dix balles
pour me terminer à la 8/6
sur un banc quelque part
fumer un petit pétard
genre en-dehors du système
- j’ai en tellement rien à foutre –
de toutes ces carrières,
de ces évènements politico-médiatiques
de l’art /
(surtout de l’art, je crois)
les rares choses qui me touchent encore :
un clochard au coin de ma rue
le bonheur de mon neveu pour un paquet de bonbon
pour tout ce qui est courriers recommandés
ou testaments, adressez-vous autre part
il y a quelque chose de bizarre
- car le reste me rend vraiment indifférent -

Baptiste

Écrit par : Baptiste | 06 juillet 2013

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