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14 novembre 2013

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hier on a dit, on en revient toujours au cerf. j'ai trouvé que c'était vrai. j'ai dit que je ne connaissais personne qui courait depuis le moulin et qui avait vu un cerf. ça je ne sais plus si c'est vrai ou faux. j'ai dit qu'aucune des images n'était exactement vraie. on a ajouté qu'en lieu et place du moulin, c'était la réparation du moulin. j'ai dit, mais bon sang oui ! je suis tout à fait d'accord ! il reste la réparation du moulin. je n'ai rien à eu à rajouter tellement j'étais précisément d'accord.  j'ai pensé ce visage me rappelle fort celui de valère novarina, mais je pense pouvoir connement affirmer que non. que ce n'était pas lui.
c'était quelqu'un d'autre et cela ressemblait à un poème que j'ai appris avant de naître.

ensuite tout avait le goût du train. la gerbe du train. le sale roulis régulier.
deux soldats en gare de nantes. je m'assois saucisson, camembert. y'en a deux qui vont monter au mans, ok je bougerai pas de problème, c'est juste le temps des raviolis, les deux montent, je bouge. je rejoins ma place, la dame me demande de déplacer mon anorak parce qu'elle doit veiller sur son chat. le pauvre a fait une attaque cardiaque à paris. alors...
alors je veux lui dire mais là on est où ? dans quelle ville ? ton chat il choisira pas un si bel entre deux pour clamser t'inquiète. du coup c'est moi qui veillais sur le chat. et tout ressemblait encore à un poème que j'ai appris avant de naître. et je repensais au cerf.au cerf. à la réparation du moulin. à la réparation de la course. et aux images pas exactement fausses que j'écris à chaque fois.
bien sûr il existe vraiment.

 

 

 

Commentaires

C'est comme si j'avais lu ce poème aussi.
Et devant le moulin où je vis ces temps, même plus bon à être réparé, j'ai vu un cerf il y a quelques jours, à l'abris des chasseurs. Mais plus couramment biches et faon. Un cerf est trop grand pour une si petite cours de ferme.

Écrit par : LouisDuloup | 15 novembre 2013

Ce texte est si bien écrit, et respecte tant l'écoulement de la parade saccadée du rêve, qu'on suit la marche, avec presque la sensation de porter un pyjama, d'être enfant, ou plus âgé (à quel âge un enfant connaît-il le visage de Novarina ?) et d'être emporté par cette sensation floue de passivité, propre aux rêves qui marquent. Se laisser emporter de manière si entière que, à sa lecture, la seule réaction qui pourrait me venir de façon réellement consciente serait : "ah bon, vous n'aimez pas trop le train ?"

Un très bon texte, né d'un très bon rêve ?

Écrit par : Merlin. | 17 novembre 2013

(et pour continuer sur l'intervention de LouisDuloup, je me souviens avoir été à 5 pas d'un chevreuil, que je n'avais pas vu, et qui était surpris de me voir. Jusqu'à ce qu'il bondisse presque sans bruits pour partir, avec une puissante souplesse. Je me souviens surtout avoir remercié la nature que ce genre de machine parfaite ait l'instinct de fuite plutôt que d'attaque....)

Écrit par : Merlin. | 17 novembre 2013

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