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26 janvier 2014

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 A Noël il demandait pourquoi c'était différent d'avoir grandi autour de la ville et pas dedans, et d'où venait ce sentiment, une fois au cœur de Paris, de n'y être jamais vraiment. De n'être jamais vraiment de ceux à qui appartient la ville, de n'être jamais de ceux qui ont bu des cafés. Nous n'avons pas bu des cafés, nous ? Non dis-je en souriant.
Nous n'avons pas pris le métro pour aller à la fête.
Non dis-je en souriant.
Je n'aurai jamais le même regard sur cette ville que celui qui n'a pas eu à s'y acclimater, à s'y faire une place.
Voilà.

Comme il y a de gros travaux sur le tunnel, le RER ne va pas jusque chez eux. Je pense
C'est notamment parce que nos adolescences et nos vies de jeunes adultes ont été rythmés par ces trajets incertains. Notamment parce qu'il y a toujours eu une zone entre le cœur collectif battant mystérieusement les rues, et nous.
C'est une zone que nous avons intériorisée et qui, depuis lors, existe en nous, sous nos peaux, dans la petite distance, tour à tour, amoureuse, craintive, défiante, conquérante qui caractérise notre regard sur elle.
Là bas c'est Paris.

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