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09 février 2014

la jeunesse est un chat insomniaque

" J'aimais que mon père fut mon père, j'aimais que Michel ne le fut pas"

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" Je suis reconnaissant dans le vague à Michel, je ne sais pas exactement de quoi, d'une vie meilleure. L'amour qu'un père fait peser sur son fils, le fils doit attendre que quelqu'un ait le pouvoir de le lui montrer autrement pour qu'il puisse enfin saisir en quoi il consistait. Il faut du temps pour comprendre ce qu'aimer veut dire "


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" Je n'ai jamais rencontré quelqu'un de si intelligent ni de si généreux : ça ne peut pas être un hasard" : depuis des années, parfois, je rêve éveillé d'une histoire romanesque dont cette phrase serait le tournant. J'imagine un adolescent ou un jeune homme perdu dans son aigreur, qui rencontrerait un homme venu parler au groupe auquel il appartient, délinquants ou enfants abandonnés, et qui lui ferait un tel effet que le garçon en sortirait avec cette découverte exprimée en quelques mots et qui lui change la vie. Je suis le récipiendaire de cette bonté active, c'est ce que Michel a été pour moi"

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" On devrait toujours attendre qu'ils n'en soient plus pour éduquer les enfants, qu'ils soient assez grands pour avoir leur idée - et ce handicap obligatoire grève toute relation avec des parents qui aiment l'enfant depuis toujours, toujours l'ont eu à leur disposition. Michel m'a enseigné avec une discrétion si absolue que j'ignorais que j'apprenais. A être heureux, vivant. Et la reconnaissance."

 

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