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30 avril 2014

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là dure un vent. et là, achoppe une prière. et là, se déplace un corps. et là se dénonce un mensonge, des mauvais accords. là, j’imagine un froufrou fait d’oiseaux volants, et là je me souviens du goût intense qui règne en bouche lorsque, tout fier, enfant, l’on trouve le bon jeu pour la bonne heure, et que s'annonce l’ infini.

la ville est en train de changer de corsage, plus qu’une histoire de saison c’est une histoire de sous-sol. toujours je me tiendrai le ventre de douleur, à rencontrer des yeux obligés de s’éteindre car vivre leur est impossible. si la ville est un train qui change, j’espère qu’elle ne les avalera pas, j’espère qu’elle ne leur roulera pas dessus, j’espère qu’elle ralentira pour les laisser monter. il n’y a aucune bonne raison pour qu’une vie ne se déroule pas. aucune raison qui, énoncée, ne me mette pas en rage.

ici dure un vent, je mets mon visage au milieu. et là achoppe une prière, ça tombe bien je n’y tenais pas.
je fais des réserves que je redistribuerai en me déplaçant.

Commentaires

Pas mal du tout... Très beau... Style...

Écrit par : rimka | 05 mai 2014

amertumes,
les tunnels sans regards,
ces yeux lissés aux céramiques sans âmes,
obligés chaque jour,
au pas,
loin,
tellement étrangers aux caresses piquantes des paysages balayés
de draperies virevoltantes, de passereaux parmi liés.

Écrit par : ahcys | 05 mai 2014

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