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05 octobre 2014

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cela se passait en deux temps. le premier : wagon ou escalator, tous  convaincus du bien fondé de l histoire d’amour n’importe laquelle, il y avait un homme noir, entré avec un grec samouraï, il scrutait le corset d’une jeune femme pas pour lui trouver des seins qu’elle avait par ailleurs, mais parce qu’il n’avait aucun autre choix. ses yeux ne cherchaient rien dans son corsage qu’une solution pour en sortir. il était en métal, et conçu pour aimer, et tant qu’elle était assise juste près de lui par le hasard du rer b tout allait bien, la seule idée que cette géographie puisse changer, le rendait fou, fou et désespéré, sans appétit pour le grec et prêt à être lui aussi les rails, le surgissement du train sur les rails, et tous les transports qu’elle aurait voulu.

 

le deuxième temps c’est scruter en long en large les yeux d’aigle de samuel b, savoir ce que l’on dit de lui, à peine, et envisager qu’à répéter un seul mot - disons que cette fois ci ce soit le mot amour - il parvient à être l’aigle amoureux, et surtout, ce qui dépasse de loin la première image, à figurer le vol planant d’un aigle ne se déplaçant que parce qu’au fond d’un estomac, qu’il a plus petit que l’humain, se loge le désir impétueux d’être près d’un autre oiseau- aimant. je regarde samuel b, où l’image la plus connue de samuel b et je suis certaine qu’il a fait ça.

 

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