En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Et puis il y a aussi cette lettre à Jean-Claude Pirotte qui se termine par une citation de Thomas Vinau, "Nous sommes des bêtes blessées, et seuls les bêtes blessées connaissent la tendresse"
Il me faut la consolation des ombres de la nuit,
Cette solitude propice au réveil du cœur,
Pour que naissent les mots sans lesquels ma vie
Ne serait qu'un grand vide où régnerait la peur.
"Les poètes sont des gens extrêmement fragiles, il faut se faire fragile au cas ou on ne le serais pas, mais on l'est, il faut se faire encore plus fragile pour arriver à quelque chose en écriture, se faire encore plus vulnérable, disons encore plus vulnérable que fragile, que cette vulnérabilité fait que constamment nous demandons a quiconque de nous prendre dans les bras, mais quiconque, le chauffeur de taxi, quiconque, “S'il vous plaît prenez-moi dans vos bras parce que je n'y arrive plus et à toute seconde.”
C'est la fin de l'extrait sonore ci-dessus. Quiconque, ça peut être aussi, l'alcool, l'héroïne ou le fond de une rivière.
Commentaires
ah !
Écrit par : Victoire | 16 janvier 2015
oh.
Écrit par : r | 18 janvier 2015
Je suis cet oiseau blessé
Gisant sur le bitume
Immobile, hébété
Amas de plumes
Je suis cet oiseau stupide
Venu se fracasser
Contre ce mur translucide
Qu’est la réalité
Vincent
https://misquette.wordpress.com/2014/10/12/soixante/
http://www.alittlemarket.com/broche/fr_l_oiseau_blesse_ou_le_repos_du_pensionnaire_-12565965.html
Et puis il y a aussi cette lettre à Jean-Claude Pirotte qui se termine par une citation de Thomas Vinau, "Nous sommes des bêtes blessées, et seuls les bêtes blessées connaissent la tendresse"
https://misquette.wordpress.com/2014/09/14/quarante-sept/
Merci pour cet extrait, je me sens moins seul.
Écrit par : misquette | 24 janvier 2015
Il me faut la consolation des ombres de la nuit,
Cette solitude propice au réveil du cœur,
Pour que naissent les mots sans lesquels ma vie
Ne serait qu'un grand vide où régnerait la peur.
Gilles LEGARDINIER
Écrit par : misquette | 25 janvier 2015
"Les poètes sont des gens extrêmement fragiles, il faut se faire fragile au cas ou on ne le serais pas, mais on l'est, il faut se faire encore plus fragile pour arriver à quelque chose en écriture, se faire encore plus vulnérable, disons encore plus vulnérable que fragile, que cette vulnérabilité fait que constamment nous demandons a quiconque de nous prendre dans les bras, mais quiconque, le chauffeur de taxi, quiconque, “S'il vous plaît prenez-moi dans vos bras parce que je n'y arrive plus et à toute seconde.”
C'est la fin de l'extrait sonore ci-dessus. Quiconque, ça peut être aussi, l'alcool, l'héroïne ou le fond de une rivière.
Écrit par : misquette | 10 février 2015
Les commentaires sont fermés.