28 janvier 2015
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"Les nuits d’hiver, le vent furieux de l’Est nous rendait fous. L’été, nous nous perdions dans l’agonie du jour, qui ne pouvait rendre l’âme. En rentrant, nous avons rapporté ces entailles d’un art très humble."
"Je crois à l’humidité nocturne
aux statues qui voyagent jour et nuit dans des boîtes coûteuses
et aux fenêtres fermées des usines en grève.
Je crois à la litanie des voitures
aux sifflets nerveux d’un policier abandonné
et à l’odeur des pages non découpées des livres scolaires.
Je crois aux anthologies poétiques
aux publicités de tauromachie de 1935
et aux signes de ton corps qui témoignent de l’amour..."
Manos Hadjidakis, Les commentaires du Troisième, texte prononcé à la radio, 1978
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