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20 février 2015

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« Ce n’est pas par toi que tu gagnes, ce n’est pas à toi que je me
soumets. Et il n’y aura pas de combat à raconter, il n’est pas de
force que je n’aurais pas eue, il n’y a pas d’union, en vérité, pas
de mot pour dire ce qui dans cette grotte se noue ou se dénoue,
je ne connais pas ta langue. Tu feras comme tu voudras de
l’épuisement que tu observes, mais, en quelque sorte, je ne serai
pas derrière. Je serai encore le poisson que tu as vu, je serai de
l’eau, du feu, je serai surtout du feu, et les animaux que tu as vus.
Derrière l’épuisement que tu observes et que tu as fait appeler de
tes vœux, crois-moi, je n’y serai plus. »

 

 

 

 

achille sera le cinq mars en librairie et aussi

 

 

Commentaires

Hello Marie,

J'ai malheureusement raté votre lecture musicale du 14/03 à la maison de la poésie, donc je me demandais s'il y en aura d'autres dans les semaines à venir?

Bien à vous,
Maïmouna

Ps : J'adore votre émission 'Les Nouvelles Vagues'

Écrit par : Maïmouna | 19 mars 2015

Superbe texte, vraiment ! Qui me rappelle très humblement ce qu'a écrit quelque part Malcolm de Chazal (de mémoire) : Le bonheur nous arrive de dos. Les malheurs, eux, toujours en pleine face.

Nous sommes parfois si tristes que la sensation désagréable qu'il ne manque que la parole aux gens dans ces moments-là semble s'employer à plein. L'amour a bien souvent des profondeurs trop inhumaines ; et les amants n'observent guère de contenance que cette obstination à fixer son séjour, à cet amour, en de parfaits espaces irrespirables. J'ai la faiblesse de croire qu'on ne se trompe rarement autant sur soi que lorsqu'on parle d'amour de toutes manières. Et c'est ce qui fait sa magnificence justement ! Se réinventer, avec un frottement quotidien à l'autre. Cependant à condition qu'on ne sombre pas dans le cirage (en tout cas guère plus qu'on ne l'est déjà), et que n'y soit pas contenue une proportion démesurée d'abrasifs nous usant jusqu'à l'invisible.

Ce que je soupçonnais en germe dans votre voix sur les ondes m'apparaît alors en puissance dans vos textes. Merci Madame Richeux ! Pour vos mots, votre finesse d'esprit, et les nuances que vous apportez dans un monde qui fait la part belle à une certaine idée du manichéisme.

Écrit par : Damien | 11 mai 2015

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