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16 juillet 2008

... qui êtes aux cieux

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Le rêve ambiant est une église fraîche, à taille humaine, où il y aurait des bancs en bois pour s' asseoir et se reposer de l'été.

Ce n'est pas encore tout à fait l’heure de partir et l’Italie est loin déjà.  On peut toujours se souvenir de la dernière fois, c'était en novembre et c'était Amsterdam. Il avait décidé de prier Jésus et tous les saints, peut-être pour rire, ou peut-être pas, on ne sait jamais vraiment. Il s’était assis à la table du prêtre et j’étais restée là, à écouter ses incantations.

Les souvenirs, aussi, sont nos petites prières, dans le livre interne, toutes bien conservées.

09 juillet 2008

Après coup.

IMG_0584.jpgNous avions bêtement perdu les clefs, la tête, du temps. Nous avions perdu le plan des lieux, avec le chemin et les détours. J'étais sûre pourtant d'avoir tout noté, les modes d'emploi pour l'amour, le rire et le reste. Si bien noté que raturé, gribouillé par les autres et leurs saletés de points de vue. Ils n'y voyaient rien, il n'aurait pas fallu les croire. Il aurait fallu suivre notre petite musique intérieure. Bon. On saura cela pour les fois prochaines. Je l'aurai bien en tête. Qu'on se le dise.

03 juillet 2008

Ce matin libre

cité 004.jpgCertains destins se lient aux autres, par ce fil-là du hasard. Celui des radios et des télévisions mondiales. Alors on s’y voit, attendant la même personne, n’espérant plus, espérant de nouveau. On pleure aussi de temps en temps, lorsque les enfants pleurent pour de vrai. C’est étrange ce fil-là. Il nous fait fonctionner au réel comme au cinéma, étendant nos identifications à ce qui pourtant, nous est parfois lointain. Ce matin, libre donc, une femme, icône. Ce matin libres encore, certains autres. Alors c’était le bon moment hier pour songer à ceux qui ne le sont pas et plus, depuis très longtemps et parfois sans chaînes. Etait-ce le bon moment en revanche, pour ces drôles de discours enregistrés, sur une petite estrade, avec de petits applaudissements et cette histoire d’image qui court, qui court, qui court.

Libre donc. Essentiellement libre. Va. Respire enfin.

02 juillet 2008

rattrapée au vol

pierre vélo 007.jpgIl y a comme ça une bonne dizaine d’odeurs qui ramènent illico aux étés de l’ enfance. Parmi elles, le bitume chaud que l’on vient d’arroser et le mélange de caoutchouc et de synthétique des balles de tennis. Les deux ont été servies sur un plateau, tour à tour, ce matin. Ni une ni deux, parachutage immédiat quelques quinze années derrière, dans l’allée d’arbres d’un petit club de tennis modeste où les enfants roulaient à vélos et se cognaient aux grillages. Où leurs peaux collaient aux chaises en plastique pendant que leurs sacrés pères refaisaient le monde en comptant les points.

On ne mesure pas à quel point l'enfance est loin