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24 juin 2008

coule raoul

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Pendant que l'eau passe sous les ponts, certains dorment au soleil, béton dans le dos et guitare accrochée toujours. Il dit qu'il peut attendre des heures n'importe où. Il dit que la ville lui appartient tant qu'il y a de la musique à faire. Il emmerde le monde et ses convenances, parfois je ne sais pas où me mettre et souvent je ris. Il installe sa natte sur le grand parvis beaubourgien, et fait ce que tout le monde rêve de faire. Il est cool Raoul autant que Max était libre, voire plus.

En ces heures chaudes où tout le monde rêve d'amour et d'eau fraîche, faisons une pause, à son image, et tapons du pied quand la musique est bonne.

 

17 juin 2008

de temps en temps

min pourvu.jpgTout n’est pas obligé d’être beau, c’est sûr.Que cela déborde un peu, que tout ne soit pas tout à fait clair, c’est permis. Que l’on puisse tout gâcher parce qu’on est des grands, sûr encore. Mais le jour où c’est beau , le jour où ça déborde justement, de bonheur, ce jour là il faut l’applaudir et surtout ne pas s’en priver. Faut le faire trois fois plutôt qu’une. Faut gueuler qu’il n’ y en a pas deux comme ça, et prier pour que l'avenir en soit plein

Pourvu qu’on vive plus fort que d’habitude, au moins une fois de temps en temps. Plus fort et mieux et plus grand aussi. Au moins une fois de temps en temps.

écouter plus : www.myspace.com/mariericheux

08 juin 2008

après la ville

étrange nuit.jpgIl a d’abord été question d’une ville. Nous n’en savions rien sinon qu’elle était la première d’entre toutes. Elle avait rayonné des années durant, baignée d’art et de grandes histoires et puis elle avait sombré. Tout en elle avait disparu. Ce qui faisait sa grandeur, ce qui la distinguait des autres. Elle avait cédé à la pire des maladies, celle de la guerre et des bombes indistinctes. Celle de la bêtise que nourrit la haine et le jeu était fait. Les dés, tout ça, jetés, plus rien ne pouvait la sauver de la pénombre. Plus rien sauf le photographe. Seul et esseulé qui marchait dans la ville et toujours s’arrêtait aux mêmes endroits pour en faire des images.

Celui-là trouvait dans les ruines et la misère, des formes à faire naître sur le papier plus tard. Quelque chose de la ville qui disparaissait était attrapé, comme par le col, au dernier moment, par cet homme et son appareil.