08 octobre 2008
l'animal
Suspendue et autorisée
Tout comme me l’avait décrite l’enfant
Forte de ne plus très bien savoir où le nord, où le sud. Elle ne bouge pas, elle plane. C’est moi hier. Revenue dans la douceur du soir, à la plus belle heure de la nuit. Je suivais les phares des autres, et, tranquille, à l’intérieur, je tissais ma toile.
Devant elle, je ne cherche plus à voir et c’est à la place de cela que je trouve l’étonnement
J’aime l’idée qu’elle ne tienne à rien, ou au fil comme on dit, et je voudrais que tout soit un peu pareil en plus solide. Je voudrais que tout paraisse pouvoir s’évanouir la seconde d’après, mais que tout, pourtant, prenne ses racines profond.
Encore un peu à la regarder
et je dors
15:21 Publié dans sans permission | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Toujours la poigne au coeur, même après deux mois sans venir... Tellement juste, pas la peine, ça non.
Écrit par : Akä | 10 octobre 2008
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