04 décembre 2008
l'envol I
L’enfant resta longtemps et la chienne ne bougeait pas, réceptive. Lui, caressait de temps en temps le haut de son crâne et c’étai ainsi que tout allait. Moi, mon cœur fondait, doucement sous la chaleur retrouvée. Rien ne se diluait des noyaux durs de la peur mais mon coeur fondait, juste là, et il gouttait à mes pieds.
Tu avais peur des chiens avant, tu croyais qu’ils voulaient te mordre ?
Non
Ni celle-là ?
Je ne la connaissais pas avant, elle n’est pas à moi
Tu n’avais pas peur qu’ils te croquent tes genoux ?
J’avais toujours peur, mais je ne savais pas que les chiens croquaient les genoux
Mais c’est faux. Ça c’est les choses que les gens croient pour s’effrayer, en fait, regarde, on met les bras autour et après les chiens c’est comme les autres, ils ont chaud.
16:40 Publié dans e x t r a i t s du reste | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
super cette vision de pigeons allongés .. chien croque genoux aussi qui fait frissonner
Écrit par : defline | 13 décembre 2008
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