Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

06 juin 2012

déjà dit

Noir d’abord.
C’est le noir avant l’électricité.
On branche le stroboscope, le groupe électrogène,
la rallonge dans l’escalier en faïence.
La scène va ralentir.
La vie va défiler à raison d’un flash par image.
La peau de la femme passe du lisse-baby doll, à passablement ridée. Un peu d’alcool se répand sur le sol, ça colle les souliers, mais vous dansez quand même.
La vision c’est comme l’écran de la game boy, à l’ancienne. Vous ne pourrez pas en enlever les yeux, vous scotchez comme collé,
en dessous la table, tenace est le chewing gum menthol.

On reprend.
La scène. Lente. Très lente.
Le temps ne passe que si la lumière vient.
Le destin d’une petite, faîte comme d’autres, à la manière de,
sirotant plus jeune, les p’tits princes à l’eau de rose,
et dégueulant plus tard, des images qu’ont mal vieilli.
c’est à dire,
n’a pas supporté la belle que le carosse fonde comme neige au soleil,
s’est pris (flash) les pieds dans le tapi (flash) des rêves mal dégrossis, on ne dit pas aux petites belles gosses qu’il faudra composer.

On reprend.
La scène est lente, très lente, le stroboscope découpe l’espace.
Vous êtes assis maintenant, vous attendez que commence le film muet. Une vie c’est une vie parmi d’autres.
Rien de plus incertain, y’a comme un goût de déjà…


http://www.youtube.com/watch?v=4o3RnLxzExo




Commentaires

Encore encore encore marie
les polaroids sont encore plus beaux à lire quand on les a d'abord écoutés depuis une caravane.

Écrit par : Cerise | 16 juin 2012

Vous m'en voyez ravie !

Écrit par : mariemarie | 17 juin 2012

Les commentaires sont fermés.