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13 novembre 2012

j'aime l'heure toujours si différente

Et il réalisait combien cette femme était neuve. Et combien son désir pour elle comprenait cette étrange et perpétuelle nouveauté. Elle changeait sous ses yeux toutes les fois où il la retrouvait, et toutes les fois, il réalisait combien ce qui l’éloignait de l’idée qui se faisait d’elle ne lui donnait que plus l’occasion de l’aimer. Pourquoi tu souris elle dit dans le même écho de cette pièce couloir, et il approchait jusqu’à la toucher bientôt, et tous les cadrans de toutes les petites horloges venaient se refléter sur ses seins. Il dit, sans trembler,  et s’allongeant en épousant sa forme, j’aime l’heure toujours si différente à laquelle je te trouve.

Commentaires

Ca me fait penser dans une certaine mesure à l'Albertine de Proust,

"Je devrais donner un nom diffèrent à chacun des moi [...] à chacune de ces Albertine qui apparaissaient devant moi, jamais la même".

Écrit par : Leo | 09 avril 2013

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