08 février 2013
question
immédiatement et de manière radicale nous fûmes beaux. si chacun de nos états sont ultimes, et si cette idée n'enlève en rien la possibilité du mouvement, il s'agit de se hisser à la hauteur de nos beautés, tout en chérissant ce savoir qui dit que nos beautés sont mouvantes. alors les heures d'errance ne sont pas des heures perdues. ce sont des heures pendant lesquelles explorer l'espace qui nous sépare de notre prochain. notre prochain tout court. et notre être prochain. il faut passer la main entre la capuche bleu clair et la joue, parce que là, il y a du jour, il y a du jeu entre les planches, là, il y a du présent, il y a de quoi nourrir les heures et l'espace entre les mots. il s'agit de se hisser à la hauteur de nos beautés, dans le déplacement et la danse. car c'est aussi l'escabot chancelant du désir. d'où vient l'émotion.
13:07 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
merci et chapeau bas
Écrit par : iris | 09 février 2013
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