09 avril 2013
déscotcher .
et, après un temps il avait dit:
" je repense à nous. je comprends seulement, ici, maintenant, pourquoi tu ne voulais pas que j'emploie les mots efficacité, décision, action, ce sont leurs mots. Pour nous, ça doit être doux, lent, attentif. combien de nuits ai-je gachées ? combien de caresses oubliées ? de regards, de simples regards que je n'ai pas posés sur la nudité de ton corps désiré. uniquement l'envie de posséder de dominer. seulement l'idée d'exiger, d'arracher, de voler.
je n'ai pas compris __ tu es mon histoire. je n'ai rien compris"
et l'autre, trente ans avant, avait dit :
« d’un côté j’ai le ciel, à ma gauche le ciel, la rue sur les lointains, l’ouvert ; à ma droite il y a la maison d’arbres, la maison d’yeuses, avec ses fenêtres et ses habitants, les oiseaux pareils à des lampes. on marche ainsi entre le secret et l’aveu, la retraite d’ombre et le risque, et c’est cette double possession qui est belle »
19:51 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Il pleut des livres,
giboulées de poèmes
ailes de désir
Écrit par : hélène | 19 avril 2013
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