10 avril 2013
ouais ouais
le premier mal, éjecté avec l’eau de la douche, dé-scotcher, va vraiment falloir dé-scotcher les vieux rêves, décortiqués en second lieu, en solitude de préférence. j'ai pas le souvenir d’une eau froide, mais l’heure d’été nous trouble en ce moment, donc c’est pas fiable. alors. à table. à table. à table.
je regarde sa silhouette fine, aller et venir, ses cheveux blonds sentir, *l’été,
___eh, tu veux pas t’asseoir, steuplé ? tu m’files le tourni déjà.
Nous
nous réveillons, listons le jour, à voix basse puis dans la tête. Affiner. Préciser. Dégrossir. Pas craquer. Cradifier l’attendu. L’art tendu ? : Souligner. Sauter dans l’fer, les bras tendus, la mère Egée (rien que ça ?) Ivres, nous sommes.
se lève, file, ce soir c’est soir de match. pour toutes les fois où je lui passe devant et commence le jour quelques heures avant lui, on ne va pas compter les points. allez, file, et sois beau. dans les carreaux, je le guette. elle s’appelle comment déjà, elle s’appelle Hélène, ou bien ? c’est qui déjà la meuf d’Ulysse ? bref je guette dans les carreaux, la main sur le front. j’adore comment il marche. il demande toujours, en priant pour l’inverse, ouais alors tu me mets où dans tes livres ?
12:00 | Lien permanent | Commentaires (1)
Commentaires
Marie, ton écriture et ta voix me rendent heureux.
Écrit par : Juliano | 11 avril 2013
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