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20 juin 2013

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partout le silence a pris, comme on dit, du galon. des congères de silence sous des lits de liseron

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

- tu me déchires –
avec tes mots, avec ta voix
- doux bourreau –
(écrire, qu’elle crie)
écrire /
- ne pas y appartenir –
si je renonce à la raison de sa venue,
-la grâce de son cheminement -
Son histoire /
je la relis encore
(pardonnes-moi si je n’ai pas été à la hauteur)
-tiens- moi /
Retiens-moi -
(ce néant puis ces lèvres)
Qui me dit en substance quelque chose comme :
- tu navigues entre deux pôles -
- tu descends en eaux troubles –
Essaies l’équilibre, tentes le
(à la manière de tes contradictions, parcours l’extrême limite de ton corps)
En substance c’est ce qu’elle me dit
et j’ai loué son silence
scène où tout se répète
-un paysage oral aussi lointain que l’Afrique-
(simplement)
mais les gens se signent quelque part
tôt ou tard et toujours
c’est la formule
ils bégayent :
- dans l’énoncé d’un pur langage -
et je n’y crois pas
(entre nous, je n’y crois pas)
Et pourtant chaque soir je m’y réveille et j’y pense.
chaque jour /
-hâtes-moi –
(j’aimerai tellement te voir)

Écrit par : baptiste pour marie | 21 juin 2013

il faut revenir aux discussions ordinaires
remonter aux bruits de salon
(prends un verre, assieds-toi)
- comment ça va –
les convenances et plonges
- en eaux profondes –
Reviens /
la vie est trop pleine
la nuit est si belle
qu’elle déborde
bleu pourtant ce que j’ai vu
- je le tairai –
-je ne le transmettrai point –
ils connaissent de toute façon, notre surface
savent le chant de nos louanges
- signes quelque part quelque chose –
dédicace /
En secret se reconnaissent les regards
des trajectoires ordinaires
(as-tu remarqué)
- les yeux qu’ils ont -

Écrit par : baptiste pour marie | 21 juin 2013

il faut revenir aux discussions ordinaires
remonter aux bruits de salon
(prends un verre, assieds-toi)
- comment ça va –
les convenances et plonges
- en eaux profondes –
Reviens /
la vie est trop pleine
la nuit est si belle
qu’elle déborde
bleu pourtant ce que j’ai vu
- je le tairai –
-je ne le transmettrai point –
ils connaissent de tout façon, notre surface
savent le chant de nos louanges
- signes quelque part quelque chose –
dédicace /
En secret se reconnaissent les regards
les trajectoires ordinaires
(as-tu remarqué)
- les yeux qu’ils ont -

Écrit par : baptiste pour marie | 21 juin 2013

Ce qui est définitivement bien avec vous, c'est que le sublime de vos mots répond toujours au sublime de vos mots...

Écrit par : MJ | 23 juin 2013

Bonjour,

Je ne savais que vous aviez un blog ! C'est définitif. J'aime ce que vous faîtes. Comment vous le faîtes. Tout ça. Et vous aussi un peu. J'espère que je serai à Montpellier quand vous viendrez faire les émissions. Force et honneur comme dirait vos chouchous ( et les miens ) ODEZENNE :)

Écrit par : fred cosnier | 23 juin 2013

Les commentaires sont fermés.