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09 septembre 2013

PLAYER _____ à 4'10 sans la blague.

Nous pourrions laisser à chacun le loisir de penser qu'il a rêvé cette aube et cela vaudrait pour toutes celles que nous n'avons pas assez vécues. Nous pourrions, au contraire, décrire précisément le regard de chacun, que peu de sommeil rendait sinon plus profond, en tous cas plus enclin à s'approfondir. Décrire précisément, aussi, la parole qui, entre hâte et accident, parvenait à bâtir les frontières de ce à quoi nous n'avions pas vraiment donné de nom.
Nous pourrions aussi raconter, pour ceux qui n'y étaient pas, la marche collective, dans une ville devenue étrangère, à la recherche d'un premier repas. Les bouts de laine rouge que j'ai semés sans calcul au bord de la Seine et le morceau de chanson que j'ai reconstitué, à Jackez sur le pont sur le point d'être rebaptisé Jack as a Bird.

Nous pourrions laisser à chacun le loisir de penser qu'il a rêvé cette aube. Ou la réécouter

 

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Commentaires

On ne pouvait rêver mieux que la B.O. de Dead Man pour traverser la nuit ! Un sésame, peut-être pas si évident et partagé qu'on aimerait qu'il soit...
On ne pouvait rêver mieux pour inventer une partie de la journée : entre loup et chien.

Objet radio, moment qui s'invente, frustration de n'y être pas (mais je conserve avec plaisir mes ballades nocturnes en campagne). Un sourire qui tient pendant toute l'écoute.

P.S. : le mot lu au début, écrit par ces "amis de France Culture", prouve une nouvelle fois que l'on peut finir par être drôle d'être crétin.

Écrit par : Merlin | 09 septembre 2013

Une citation de Duras, je pense que vous apprécierez.
Une citation qui fait écho à celle de Judith Butler récemment vue ici et entendue ailleurs.
Une citation qui pourrait parfaitement venir ouvrir votre magnifique émission. En ces temps où...
C'est dans "L'été 80".

« Je vois que le crime politique est toujours fasciste, que lorsque la gauche tue elle dialogue avec le fascisme et avec personne d’autre, absolument personne d’autre, que la liquidation de la vie est un jeu fasciste comme le tir aux pigeons et que cela se passe entre eux, entre tueurs. Je vois que le crime quel qu’il soit relève de la bêtise essentielle du monde, celle de la force, de l’arme, et que la majeure partie des peuples craignent et révèrent cette bêtise comme le pouvoir même. Que la honte c’est ça. »

Nicolas

Écrit par : Nicolas | 11 septembre 2013

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