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18 septembre 2013

antonin

     




Les poètes lèvent des mains
      où tremblent de vivants vitriols,
      sur les tables de ciel idole
      s’arc-boute, et le sexe fin

      trempe une langue de glace
      dans chaque trou, dans chaque place
      que le ciel laisse en avançant.

      Le sol est tout conchié d’âmes
      et de femmes au sexe joli
      dont les cadavres tout petits
      dépapillontent leur momies.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

Le nez dans l'Artaud, la nicotine au doigt, nous attendions l'heure des bus bondés. Il ne nous resterait pas grand chose des rues passées à l'acide, mais nous ne ne le savions pas encore... Merci pour ce moment involontaire...

Écrit par : Lulu | 19 septembre 2013

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