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24 octobre 2013

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Commentaires

Je suis éloigné du monde... mais je me doute... la grimace crispée du champ de vision (jusqu'aux réverbères de Prévert), le polaroïd (vous connaissez) jauni des plissements de la foule, parlent bien plus fortement que les vociférations des tabloïds...
Je partage cette idée du silence subversif, de la douceur subversive, de la mémoire subversive, de la fidélité subversive... du langage plein, et, en fin de compte de la subversion subversive...
Mais le corps?... Les mollets qui vous tirent vers le vent de la fuite, vers le vent de la poursuite? Les poumons dilatés de désir, affamés? Le cœur, oui, lui le cœur, à vous remplir les tempes, la bouche, les cheveux... Le corps à faim de prétextes... il lui faut bien avoir aussi la parole de temps en temps...
Et puis, il y a une grandeur... l'émotion, le sentiment, les muscles, les viscères, la faim (encore elle)... Cette grandeur à parcourir à pas feutrés, à rangers feutrées, les nuits des rues oubliées, ou pas. Craie, bombe de peinture, cigarette à la main... Ne pas écrire des slogans de haine et d'affirmation, mais des vers de poètes, des aphorismes idiots, des clés mystérieuses...
Courir et écrire... Terrorisme poétique...

Écrit par : :-) | 29 octobre 2013

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