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15 décembre 2014

archive février deux mille treize / relire / reconnaître

 

Prenant le mot connaissance et le mot reconnaissance, et pédalant dans le froid pour rejoindre les ondes, on dit qu’ils sont bien ces mots-là. Connaître une nouvelle fois, recouvrir de connaissance, reconnaitre en dignité, en amour. Reprendre connaissance. Connaître heureux. Re-connaître.
Il est bien fait ce langage !, dit-on en s'émerveillant. C’est nous qui l’avons fait. Des semblables.
Comme ce qui est aimable et inspire admiration, alors je m’en méfie.
Comme l’homme est un loup garou pour son pair, le langage dans lequel il prend place est un loup garou pour lui-même. Et comme pour le loup garou, je ne rechigne pas à lui manger dans la main. Je bannis la peur qui m'en empêcherait. Je vais manger dans la main du langage, non sans prendre mes précautions car rien n’est jamais apprivoisé vraiment.

Cependant qu’il s’arme contre les mots, l’homme est armé par eux. Armé comme consistant, pas combattant. Et si le combat n’est jamais à exclure, l’homme s’arme, nous nous armons, dans le langage et au sein de lui, d’un sens critique que le langage fonde aussi en certains points. La boucle boucle, fait spirale et se nourrit en repassant.
En tant qu’il permet par exemple d’être reconnaissant et de reconnaître, le langage nous est en permanence, et en permanence de manière nouvelle, une porte ouverte vers la suite, l’étape d’après. Donc du désir.

 

Commentaires

Un texte de février 2013 ressorti/retrouvé j'imagine pour la "reconnaissance" de mi-décembre 2014, que je réécoute fin-décembre 2014 avec la joie reconnaitre qu'elle aura été "une belle semaine". Vivement janvier 2015 pour le désir des autres belles semaines !

Écrit par : Inès | 27 décembre 2014

coucou toi petite perle. la "reconnaissance" c'était mieux que ce dont on pouvait rêver. hâte de te voir.

Écrit par : mariemarie | 28 décembre 2014

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