07 mars 2014
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j'ai ce prénom toujours au bord des lèvres, entre hésitation, frontière, rivière.
dans les rêves les chevaux s'interrogent sur leurs harnachements, et c'est normal franchement. errer dans des appartements, des ordinateurs, des villes à demi dépliées, c'est toujours l'histoire d'un chemin qu'on a fait avant toi. seulement voilà, se disait-on, nous voilà nous, les voilà eux, tous neufs, recouvrant d'un sens âgé, mais nouvellement étalé, les objets, les peintures, les surfaces de type mur, et l'idée de la révolution.
aucun silence ne s'enregistre. aucun silence n'est libre si la parole le précédant ne l'était pas. aucun silence n'est invisible dans la roche.
qui, elle, enregistre, c'est bien connu.
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Commentaires
(Achille ?)
Écrit par : Inès | 07 mars 2014
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