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10 mars 2014

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J’ai pris quatre livres que j’avais déjà lus, un courrier-mail-notes-doc que j’ai plié dans ma poche et promené avec moi, j’ai changé de ville, j’ai vieilli de six ans, j’ai retrouvé intact le vertige de ma lecture de six ans auparavant et ils avaient changé évidemment. J’ai voulu tout écrire sur le béton de la piscine d’Alvaro Siza, mais rien ne tenait. Je voulais tout pouvoir me souvenir, et me rendais compte que ma mémoire est devenue courte. Cependant voilà ce qui me reste tatoué, dans le bas du dos 

Moi je vis sans dieu et ce n’est pas si facile. Ce n’est pas arbitraire. Très jeune je suis parti de l’élevage où rien ne me retenait. Au ciel je ramasse des coquillages pour gagner ma vie. Le rapport avec dieu n’est pas tentant pour moi, je fais comme je peux, et les rebonds se font de plus en plus précis et durs j’écris sans Dieu.
avec laisse et flash les mauvais jours.
je vis sans dieu mais dans l’écriture quand je peux

j’écris tes reins tes seins du même côté.

 

 

dominique fourcade sans lasso et sans flash

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