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23 mars 2014

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Oh Chère ! voilà... je te relis parfois sur l'écran... tout est si clair... un poids s'envole... n'avoir le temps d'attendre après les mots... au lèvres de l'autre... après la mort... le bel espoir qui toujours déçoit... glas de nos tendresses...  où gît le soir... peaufiné de jour en jour... dissidence endormie sous une nuit de néons... prières adressées aux sexes des étoiles... à Babylone ma chère putain... sur ton radeau sur les flots... nous écopons ici cendres et surplus de cendres au surplus de la haine... ni de la guerre nie le spectacle... n'attends plus rien, n'y crois pas, n'y crois plus... tu n'es qu'un nom... profond murmure... chant de mes mondes... passe l'éclair... l'astre fuyant... l'onde blonde illuminant la foule... la voir... seulement la voir comme Genet suivait du regard son funambule... l'union fugace des désamours épris dans la bataille... joli feu de paille... m'écoutais-tu dans le silence ? ne parlons des détresses... seules les sales idées qui en naissent intéressent... regarde la corde nouant la branche prête à rompre sous poids des siècles... regard tremble... les yeux se fripent... t'inondent... ils mentent.. se ferment... je vois des corps... des bouches... des membres... ils s'agitent dans la lumière folle... un tumulte gronde... tous ont disparu... là une planche de salue ; là un désert de ciel ; là plus de signe ; là ce fil tendu sur l'abîme ; là-bas tout là-bas une bouée en mer... tu veux mourir pour ne rien laisser derrière soi... aimer de même... brûler de même... chanter l'hymne aux harragas franchissant les détroits... baiser ensemble l'amour et la nation.... fendre la routine infâme et recommence... les voir glisser l'incendie dans l'urne... feindre d'en être las... les voix se taisent... déjà trop loin... trop loin de toi... morte ma sirène s'est tue... à mon chant solitaire... misérable... penché sur ce silence... des riens qui s'évanouissent... comme tout s'use et se fane... où allons nous ? si lourds de nos désirs fanés avant d'éclore... c'est au moins l'année où nous pourrons dire qu'en France l'Hiver a succédé au Printemps qui succéda lui-même à l'Automne... et nous demeurerons seuls... sans amertume ni regrets... voilà... seulement pour te dire qu'on ne pourra tout dire, tout mentir, tout faire, tout défaire... on aura beau... sans décevoir le plus faible espoir... tuer toujours ce que l'on aime

Écrit par : Alexeï | 26 mars 2014

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