10 octobre 2014
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ce qui nous tient prisonnier est ancien.
en langue peinte par les autres et dit que la paix est faite depuis longtemps
que la guerre n'a jamais lieu.
que la guerre n'a jamais eu de fin
que la guerre n'a jamais lieu.
que la guerre n'a jamais eu de fin
tous les jours la grosse chose,
tous les jours nous regardons la nuit seule et les phoques potelés comme les derniers survivants de quoi ?
tous les jours nous regardons la nuit seule et les phoques potelés comme les derniers survivants de quoi ?
cherche les bâtiments pâles, paupières de paysages.
cherche çà à l'instant et demain aura changé de nom c'est couru d'avance.
cherche çà à l'instant et demain aura changé de nom c'est couru d'avance.
au milieu de chaque saison je sais qu'il y a en moi un automne invincible.
comme ton dos est sage et comme tout est rivière,
comme ton dos est sage et comme tout est rivière,
LE LIVRE SUR ACHILLE EST PRÊT
18:34 | Lien permanent | Commentaires (3)
Commentaires
Désolé, il ne s'agit pas d'un commentaire à ce texte mais à l'ancien titre de votre émission de radio et de ce blog. Merci de faire de la place à la poésie, on en a tant besoin.
Cordialement
Vincent
Ne crie pas, non, ne
crie pas, si tu cries, quelque chose
va mourir, peut-être un arbre ou le souvenir
du soleil
un après-midi d'été sur une pierre
et ta main, juste au bord
se réchauffant, si tu cries, c'est
un insecte en moins
dans l'herbe jaune, la peur qui s'insinue
partout, le cri
comme un poignard, forçant
la gorge.
Morceaux de ciel, presque rien de Claude Esteban
Écrit par : Vincent | 11 octobre 2014
Merci Vincent pour avoir ramené Claude Esteban à ma mémoire (qui avait eu le toupet de l'oublier ; pas tout à fait, mais un peu trop tout de même)
Merci Marie pour l'automne invincible. (personnellement c'est l'hiver, mais bon...)
Écrit par : Merlin. | 14 octobre 2014
Contre la guerre aux esquimaux, dressez haut la poutre maitresse, charpentiers !
Écrit par : jean marc | 28 octobre 2014
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