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14 octobre 2014

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regardant sans voir on l'appelle invisible ; écoutant sans entendre on l'appelle inaudible ; palpant sans atteindre on l'appelle imperceptible ; voilà trois choses inexplicables qui, confondues, font l'unité.
son haut n'est pas lumineux ; son bas n'est pas ténébreux. cela serpente indéfiniment indistinctement jusqu'au retour au non-chose.

on le qualifie de forme de ce qui n'a pas de forme.
et d'image de ce qui n'a pas d'image

 

Lao tzuLao tzu

Commentaires

Tao Te King !

J'en profite pour raconter une anecdote : de passage, je marche dans les environs du Louvre, puis je traverse, puis je tourne et retourne dans le quartier de l'école des Beaux-arts. Il faut dire que je suis avec des amis chers, que nous rigolons bien, et que je n'ai pas assez précisément regardé l'adresse de la galerie (on oublie vite la complexité des villes). A force de tourner, après avoir réussi à placer environ 3 kilomètres dans un espace où il n'y pas 800 mètres, je me trouve face à une porte fermée : la galerie, fermée.

J'aime l'idée d'avoir vu la feuille "tu sais, j'ai vu un cerf", par la fenêtre. De n'avoir vu que cette phrase. Je suis rentré chez moi avec la photo de la feuille "tu sais, j'ai vu un cerf". Cette photo ressemble exactement à celle que tu as prise.

Voici qui illustre parfaitement la phrase de l'extrait choisi : "cela serpente indéfiniment indistinctement jusqu'au retour au non-chose"



Et si vous considérez que ce message est trop long, rappelez-vous qu'il n'existe pas.

Écrit par : Merlin. | 14 octobre 2014

asa nisi masa...chuchote t'elle.

Écrit par : jean marc | 28 octobre 2014

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