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07 novembre 2014

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- tu vas où ?

- je vais là bas

 

 

 

 

 

 

 

 

 

- tu n'y es déjà plus ?

- non

( sourire tendre )

 

 

lesjours.jpg

 

 

Commentaires

Marie,

Je regrette terriblement la mutation de "Pas la peine de crier". Je sais que ce n'est pas de votre fait, je sais aussi que ce n'est pas du mien, et que c'est un peu vain de dire ça. Je fais mon deuil, j'ai besoin d'en parler, vous comprenez ?

J'ai perdu beaucoup de choses dans ma vie, des choses bien plus graves qu'une émission radio. J'adore parler des choses perdues, c'est marrant non ? Pas tellement, hein?.. Ce qui est marrant en fait, c'est qu'on se rend compte de leur importance quand elles disparaissent, au vide qu'elles laissent.
Vous aviez crée, je le sais, l'émission radio parfaite. On m'a enlevé beaucoup de choses, on m'enlèvera pas cette idée. J'ai du mal à vous suivre à présent. C'est un tout petit avis et un 'vous' généraliste, dorénavant je te tutoierai pour éviter la confusion ? Et oui. On a le même âge. Pas le même bagage, mais le même âge.

J'ai un chaton. Il n'aura jamais connu cette émission.

- tu vas où ?
- je vais là bas

- tu n'y es déjà plus ?
- non

"Et non, il n'y a plus personne là bas, ils sont dans la radio maintenant." Et je la caresse -
Je suis fou, je lui fais écouter de vieux podcasts !

C'est quand même terrible toutes ces disparitions…




:)

Écrit par : Roy | 07 novembre 2014

Roy 30 ans, comme Marie Richeux. elle avait dit-il créé l'émission de radio parfaite. Moi, j'ai plus de 75 ans, je suis très proche de partager son avis. Perdu
le miracle du "Polaroîd" , perdu le "Je déballe ma bibliothèque", qui m'avait fait découvrir Pouchkine grâce à la lecture par Joséphine de Meaux de la déclaration (qui n'est pas une déclaration mais la réponse) d'Eugène Onéguine à Tatiana. C'est une histoire d'amour absolument banale, sauf que c'est Tatiana la première qui se déclare à Eugène en lui écrivant (en français) ce qui hante son sommeil: "C'est toi qui vient de te glisser, chère vision, dans la pénombre…….
…….. Et le bonheur était si proche, si possible…. (là encore c'est Tatiana qui parle, mais des années après). Ma passion d'Onéguine, de Pouchkine et de la Russie commence là. PLPDC tournait très bien, peut-être trop bien. Mais , il y a toujours pour moi des moments fabuleux, notamment dans "Le laboratoire des cas de conscience" de Frédérique Leichter Flak. Une telle clarté, une telle intelligence dans sa voix : l'émotion est toujours présente.

J'aime votre voix en allemand, Marie Richeux notamment quand vous répétez: 'Zusammen sein" à propos d'une histoire d'amour avant la chute du mur. P.L.

Écrit par : pierre li | 09 novembre 2014

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