03 décembre 2014
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on ne choisit pas d'être de si nombreux enfants, mais on choisit de qui nous sommes les fils. et dimanche, de réaliser que l'on choisit aussi de qui nous sommes les soeurs. assises deux par deux, genoux contre genoux, mains contre les tristesses glissées dans la nuque, silencieuse impuissance devant la perte. on choisit de qui nous sommes les soeurs, et dans les arbres glissons les mots, qui sinon, n'arrivent pas assez vite.
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