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02 février 2015

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d'abord j'ai installé un désert. du sable appliqué directement avec la paume à tous les endroits de la ville. partout où il y a des bouches j'ai mis du sable, de sorte que puisse enfin revenir le poème.
ensuite j'ai laissé entrer le héros. parce que la porte ouverte est une politique qui se perd, que c'est dommage. je me suis de même perdue tranquillement dans chacun des flots du conte, parce que c'est bon, parce que c'est inoffensif en vrai, parce que c'est une occasion rêvée pour penser. puis des enfers ouverts sous les pieds, j'ai fait le feu de mes compréhensions,  le paysage idéal, blanc, au front. tous les mots je les entendais cogner contre les tuyaux métalliques et froids, et ce son n'est pas loin de nous assurer une présence.

j'ai pacifié le guerrier, au moins le temps d'une nuit, j'en ai fait un frère, me suis maquillée de noir, j'ai tracé son contour au sol, j'ai mis dehors les assassins et les chars, et n'ai gardé près de moi que la chaleur du cheval.

j'ai fait parlé un par un la mère, le père et l'ennemi. et tous les éléments convoqués.

Achille paraît la veille de Holi.

 

 

Commentaires

Bravo pour vos pages, pour leur belle sobriété, leurs photos et vos textes que je lis avec bonheur.

Écrit par : Jean d'Espinoy | 03 février 2015

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